Jean-Jacques Savin, 75 ans, s'était lancé comme pari de traverser l’océan Atlantique en solitaire et à la rame. Cet habitant du bassin d’Arcachon avait pris le large le 1er janvier depuis le Sud du Portugal pour rallier en une centaine de jours la Martinique. Un départ, qui d’ailleurs avait dû être différé de quelques jours en raison des conditions météorologiques peu favorables.
Ce navigateur chevronné, friand de défis, s’était déjà élancé dans une aventure similaire en 2019. Il était alors parti à bord d’un canot en forme de tonneau, qu’il avait lui-même dessiné. Puis, il s’est laissé ballotter par les flots. En 127 jours, il avait alors rallié les Canaries à Porto Rico. Cette aventure unique, il la racontait dans son livre, 127 jours à la dérive – l'Atlantique en tonneau. Mais pour cette nouvelle traversée, Jean-Jacques Savin avait choisi une embarcation plus classique.
C’est pour retrouver ses sensations de bien-être que le septuagénaire, ancien militaire parachutiste, était reparti voguer sur les flots de l’océan Atlantique, qu’il connaissait très bien. Il a vécu sur un voilier pendant sept ans avec sa compagne et leur fille lorsqu’elle était bas âge.
À travers, l'association Ela, qui lutte contre la leucodystrophie et son opération "Mets tes baskets, bats la maladie", des élèves d’une centaine d’écoles vont pouvoir suivre cette traversée, tout comme les enfants du service oncologie du CHU de Bordeaux. Jean-Jacques Savin alimentait un carnet de bord disponible sur ses réseaux sociaux.