Le 4 octobre 2024, la municipalité de Carrières-sous-Poissy (Yvelines) expliquait dans un post sur X avoir inauguré une nouvelle plaque. « Aux côtés de la Déclaration universelle des droits de l’homme et du citoyen et de la Déclaration des droits de l’enfant trône désormais la Déclaration universelle des droits de l’Animal », peut-on lire. Les municipalités de Montpellier ou de Fresnes (Val-de-Marne) avaient précédemment fait de même pour lutter contre les maltraitances animales.
« C’est un acte symbolique, mais les symboles sont très importants, surtout en politique », réagit Loïc Dombreval. Le président du Conseil national de la protection animale (CNPA) était présent à Carrières-sous-Poissy. « Il y a des pays du ontinent européen qui ont des consciences fortes comme les Anglais, les Belges ou les Suisses », poursuit-il.
En France, le CNPA a lancé un numéro gratuit pour faciliter les signalements de maltraitance animale : le 3677. Ce dispositif est le fruit d’une pétition demandant un numéro simple et gratuit, signée cette année par 236 604 personnes. « On est submergé par les appels et on traite jusqu’à 20 situations urgentes par jour », poursuit l’ancien vétérinaire, qui lance un appel aux dons pour pérenniser et soutenir l’association.