La rentrée ne concerne pas que le lycée et la fac. Le milieu de la nuit et de la fête sont aussi concernés. L’association Consentis travaille depuis maintenant de nombreuses années à faire en sorte que sortir reste un moment de plaisir et donc à laisser angoisses et agressions hors des lieux festifs.
La jeunesse a pu renouveler le plaisir de sortir, de se retrouver dans les bars ou les boites de nuits
Concentrer ses efforts sur le milieu de la fête est une niche. Or la fête nous construit. Nous avons tous et toutes en mémoire nos plus belles sorties et nos plus beaux concerts. Ces évènements, à force, participent à notre construction sociale.
Cet été, nous avons tous été heureux et heureuses de pouvoir à nouveau refouler les pelouses (parfois sèches) des festivals comme Rock en Seine par exemple. Auparavant, la jeunesse a pu renouveler le plaisir de sortir, de se retrouver dans les bars ou les boites de nuits, après de nombreux mois sans pouvoir le faire. Et justement, certaines « bonnes habitudes » se sont perdues. De temps en temps, pour celles et ceux qui étaient encore un peu trop jeunes avant la pandémie et ses confinements, c’étaient tout simplement les premières fois dehors. Il y a donc toute une éducation à refaire et très peu de gens pour le faire.
Respecter les règles, respecter l’autre
Une personne dans le métro a les yeux plongés dans son livre ? Laissez-la lire. Elle vous regarde ? Vous pouvez lui parler, mais elle ne sera pas obligée de le faire. En affaire de consentement, l’important, c’est d’être à l’écoute et de respecter l’autre.
Quelle est la différence entre drague et harcèlement ? Doit-on parler avec des personnes qui viennent d’avoir un comportement inapproprié ? Comment le faire ? Doit-on la mettre dehors sans ménagement ou lui expliquer en quoi son comportement n’est pas acceptable ? Comment continuer à sortir pour le plaisir et en sécurité ? Autant de questions et de réponses apportées par Safiatou Mendy, coordinatrice de l’association Consentis.